Longs-métrages
- L'oeuf dure
- Les fantômes
- Un couteau dans le cœur
- Boulevard Voltaire
- Le bled
- Victoria
- Ainsi soit-il
- Lettre à mon frère, Guy Gilles
- Néfertiti
- Péché véniel... péché mortel...
- Aphrodite
- Un second souffle
- Le jardin qui bascule
- Le cimetière des poupées
- Ariane
- Absences répétées
- Le clair de terre
- Au pan coupé
- L'amour à la mer
Moyens-métrages
- Seizième
- Quelle heure est-il ?
- Siamrosed
- Guy Gilles et le temps désaccordé
- Guy Gilles photographe
- Croisière 71
- La jonquille
- Jean-Louis Barrault, un homme de théâtre
- Côté cour, côté champs
- Chanson de gestes
Courts-métrages
- Instants
- Les larmes du bonheur
- Les prisonniers du temps
- Des espoirs (et autres courts-métrages)
- Le robot et la marguerite
- Le train de ma vie
- Les enfants de Beaubourg
- La journée d'un chômeur
- À vos marques
- Chevaux de neige
- Le renard et le corbeau
- En attendant l'auto
- La tortue et le renard
- Du cuir en juin
- Un dimanche à Aurillac
- Le jardin des Tuileries
- Paris un jour d'hiver
Lettre à mon frère, Guy Gilles (1999)
Luc Bernard, "spectateur de toujours", signe un très beau film-hommage à son frère Guy Gilles, décédé en 1996, véritable plongée dans l'univers poétique et sensible du cinéaste. À travers des photos de famille ou de tournage, des extraits des principaux films de Guy Gilles, et des témoignages de proches et de comédiens, il raconte l'enfance en Algérie, la montée à Paris, l'amour du cinéma, le culot et le charme fou du jeune homme, poète et peintre, son parcours et surtout son cinéma.
Générique
1999 - 74 mn - couleur
Documentaire
Interprétation
Guy Gilles, Patrick Jouané
Scénario et réalisation
Luc Bernard
Image
François Paumard, Eric Gerbal
Musique
Jean-Pierre Stora
Montage
Jérôme Pescayre
Production
Luc Bernard
Extraits
Extrait de la B.O.
Notes
J'ai voulu écrire pour ce film une musique d'une même essence que celles que j'avais composées pour les réalisations de Guy.
CRITIQUE
"Après sa disparition, le 3 février 1996, Jean-Claude Guiguet écrira : « Guy Gilles était un auteur, un artisan attentif et patient, capable, par exemple, d'exprimer les impressions les plus subtiles en choisissant des interprètes aux noms les plus prestigieux dont il parvenait à adoucir la brillance (...). Son art et sa manière permettaient à ce messager du cinéma de poésie d'atteindre une forme d'équilibre parfait » (in "Cahiers du cinéma", n° 502, mai 1996). Son frère, Luc Bernard (1947-2002), lui consacrera un superbe portrait filmé, Lettre ouverte à mon frère Guy Gilles, cinéaste trop tôt disparu (1999)." Ciné-club de Caen
"... Comme le prouve le film lumineux que consacre à Guy Gilles son frère Luc Bernard, ce cinéaste a fait sur ceux qui ont croisé sa route une impression d'une force que le temps n'a pas atténuée. Chacun trouve en l'évoquant des mots, un ton, des images qui sonnent inhabituellement juste... Certains réagissent à chaud, et parfois en larmes, à la vision d'extraits des films auxquels ils ont participé... Ce qui donne au spectateur du film de Luc Bernard de lancinantes envies de revoir dans leur intégralité les films de cet "enfant libre" qu'était Guy Gilles. Joshka Schidlow - Télérama